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Droit du Travail

Prise d’acte pour harcèlement moral

La Cour de cassation a récemment jugé que la victime d’harcèlement moral ne pouvait prendre acte de la rupture de son contrat de travail lorsque les faits étaient anciens (2 ans) et que l’employeur y avait mis fin immédiatement. (Cass.soc  19 juin 2019, n°18-85725)

Dans cette affaire, la salariée avait été placée en arrêt maladie pendant 2 ans en raison de faits d’harcèlement moral.

L’employeur, après avoir eu connaissance des faits d’harcèlement avait sanctionné immédiatement la salariée responsable de tels agissements.

La Cour de cassation a ainsi relevé que les faits étaient anciens, que ces derniers n’avaient duré que quelques semaines et que l’employeur y avait mis fin rapidement.

Pour les juges, les manquements n’étaient pas suffisamment grave pour mettre fin au contrat de travail aux torts de l'employeur.

Si vous êtes victimes de faits d’harcèlement moral et que vous souhaitez faire valoir vos droits, contactez notre Cabinet.

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